À la rencontre de l’équipe : Dr. Calvin Booker
Faites connaissance avec les membres de l’équipe de TELUS Agriculture & Biens de consommation qui habilitent nos clients, des producteurs aux consommateurs, et qui tissent des liens avec eux pour bâtir un avenir plus durable.
Le Dr Calvin Booker a commencé sa carrière en agriculture au côté de ses parents sur la ferme familiale en Saskatchewan. Après des études secondaires, il conclut un parcours scolaire inattendu avec un doctorat en médecine vétérinaire et une maîtrise en science vétérinaire. C’est en 1992 qu’il se joint à Feedlot Health qui fait maintenant partie de l’équipe Santé animale de TELUS Agriculture.
Quel est votre rôle?
Je suis directeur exécutif de l’équipe responsable des services et de la recherche. Je dois m’assurer que nos membres ont tout le nécessaire pour soutenir notre clientèle à l’échelle mondiale. Nous sommes présents dans le monde entier, alors ma journée commence par la lecture des messages reçus durant la nuit. Je fais cela tôt le matin pour que nos équipes puissent fournir l’aide attendue sans perdre de temps. Je ne veux pas que quiconque ait à attendre inutilement.
Je dirige également les services de recherche et développement. Ici, je me concentre sur les activités qui contribuent à la croissance et à la durabilité pour les clients et de TELUS Agriculture. La liste des projets en cours est longue. Je dois donc suivre les progrès, conseiller mes troupes, répondre aux questions ou encore prêter une oreille critique. Je ne manque pas d’ouvrage, mais c’est justement ce que j’aime.
Qu’est-ce qui vous a attiré vers ce secteur?
J’ai grandi et travaillé aux côtés de mes parents sur la ferme familiale de production céréalière et d’élevage de bovin pur-sang en Saskatchewan. En fait, dès la fin de mes études secondaires, je voulais être cultivateur de céréales et je ne pensais pas continuer mes études. C’est ma mère qui a suggéré que je poursuive à l’université, au moins une année. Je me suis donc inscrit en agriculture à l’Université de la Saskatchewan. En moins de deux ans, j’étais admis au Western College of Veterinary Medicine.
À ma sortie de l’université en 1989, j’ai fait mon internat à la clinique ambulatoire de l’Université Cornell. Je m’occupais surtout des vaches laitières. C’est à ce moment que ma passion a pris une tangente vers le troupeau plutôt que l’animal individuel. J’ai appris à percevoir le groupe comme une seule grande entité qu’il est possible de comprendre et d’améliorer à l’aide de données. J’ai donc repris immédiatement le chemin des études supérieures et ajouté à mon diplôme une formation en analyse de données.
C’est l’ensemble de ces expériences et formations qui ont dicté ma carrière à Feedlot Health. J’étais prêt à relever tous les défis et à poursuivre les occasions au fur et à mesure qu’elles se présentaient, et ce, même si j’en étais à mes premiers pas dans l’entreprise.
Quel conseil professionnel avez-vous à offrir?
J’ai la chance d’avoir une carrière qui me plaît. Je suis heureux d’aller travailler chaque matin, d’abord parce que j’ai des collègues remarquables, puis parce que j’adore ce que l’on fait. On ne stagne jamais dans notre univers. Chaque jour apporte son lot de découvertes grâce, entre autres, à la recherche et à l’analyse des données.
Mais ce n’était pas mon plan au départ. Je ne savais pas que les parcs d’engraissement de bovins deviendraient ma vocation. C’est arrivé comme ça. Alors, en ce qui me concerne, la chance y est sans doute pour quelque chose. Mon conseil serait quand même de trouver ce qui vous passionne, de vous perfectionner dans ce domaine et de tout faire pour suivre cette passion là où elle vous mènera.
Que voudriez-vous que les gens sachent sur l’élevage du bétail?
Les gens pensent souvent à tort que la taille est importante, que les grands élevages sont néfastes par rapport aux petits, qui seraient préférables. Dans les faits, il y a de bons producteurs partout, des plus grands aux plus modestes en passant par tous les formats intermédiaires.
À mon sens, ce qui est « préférable », c’est d’aider les producteurs, peu importe leur taille, à intégrer à leur exploitation des principes de durabilité dans une perspective environnementale, éthique et économique.
Puisqu’il est question d’aliments et d’agriculture, qu’aimez-vous retrouver dans votre assiette?
Pour moi, une tranche de faux-filet sur le barbecue, vieilli à point, bien persillé et provenant d’un animal nourri aux grains naturels n’a pas son pareil. Ensuite, je ne dis jamais non à un hamburger mi-maigre ou régulier, également cuit sur le gril.