Trois stratégies éprouvées pour une nutrition optimale des bovins

L’efficacité est le mot d’ordre pour les parcs d’engraissement. L’efficacité alimentaire, en particulier, a de vastes répercussions économiques et commence bien avant que les aliments n’atteignent la mangeoire. De plus en plus de recherches, auxquelles TELUS Agriculture a grandement contribué, portent sur la façon dont l’intégration de produits alimentaires non conventionnels peut avoir une incidence sur les résultats nutritionnels et les résultats financiers d’une exploitation.

En tant que fournisseur de recherche, de données et de solutions numériques en santé animale de premier plan, TELUS Agriculture utilise les conclusions de ses études pour produire des modèles économiques optimaux qui guident les décisions, et qui sont particulièrement utiles en périodes instables de fluctuations de prix. TELUS Agriculture offre des recommandations personnalisées afin que les producteurs puissent améliorer la santé des animaux tout en étant rentables en équilibrant les rations et en ayant une approche stratégique dans leurs choix d’aliments pour animaux.

Voici trois stratégies éprouvées et viables sur le plan financier pour améliorer la nutrition des bovins, la santé des troupeaux et le retour sur investissement (RSI).

1. Optimiser les aliments concentrés

Les producteurs qui cherchent à équilibrer les coûts et l’efficacité peuvent ajuster les rations en fonction des prix du foin et des céréales. Selon Luis Burciaga, directeur, Services et développement des affaires en Amérique latine et du sud chez TELUS Agriculture, et un vétérinaire formé spécialisé en nutrition animale et immunologie, la clé est d’examiner la valeur énergétique d’un aliment ou la teneur totale en éléments nutritifs digestibles, et de trouver la bonne proportion. Bien sûr, tous les aliments ne sont pas conçus de la même façon. La façon dont les céréales sont transformées influe sur la valeur énergétique, la digestion et l’absorption des nutriments, et cela devrait également être pris en compte.

2. Ajuster les proportions de fourrage

En 2022, l’industrie a connu une des pires sécheresses de l’histoire récente. Cela a entraîné une baisse de l’approvisionnement en fourrage de qualité et une augmentation des coûts des aliments pour les producteurs. La bonne nouvelle, c’est qu’il est possible d’améliorer la productivité en diminuant la part de fourrage, à condition que les rations soient équilibrées pour répondre à tous les besoins nutritionnels.

3. Tirer parti des aliments non conventionnels

Aujourd’hui, il existe un certain nombre d’aliments pour animaux qui n’étaient pas utilisés traditionnellement, dont certains offrent l’avantage supplémentaire d’aider à réduire le gaspillage dans la chaîne de valeur de la production alimentaire. Les sous-produits et les coproduits comme les drêches de distillerie avec solubles (DDS), le son de riz, la pulpe de betterave et les résidus d’égreneuse de coton sont denses en nutriments et abordables lorsqu’ils sont gérés et introduits correctement. Des céréales alternatives, comme l’avoine, peuvent également être une alternative rentable aux céréales conventionnelles.

Ne pas se contenter d’une seule stratégie

Grâce à l’adaptabilité de l’appareil digestif des ruminants, les gestionnaires des parcs d’engraissement peuvent ajuster les rations en fonction des conditions du marché. Pour apporter des changements alimentaires éclairés, adaptés aux stratégies uniques des parcs d’engraissement, M. Burciaga recommande de s’appuyer sur la recherche fondée sur les réponses biologiques chez les bovins, pour formuler des rations alimentaires qui tiennent compte des conditions du marché en relation avec l’animal, l’environnement et les aliments.

« Il n’y a pas de solution miracle ni d’approche universelle », a-t-il déclaré. « Votre voisin peut nourrir son bétail d’une façon très différente en fonction de l’accès aux aliments et des prix. »

En fin de compte, cela constitue un défi d’équilibrer les coûts et le rendement en matière de nutrition dans les parcs d’engraissement. L’ajustement de la part d’aliments concentrés, des niveaux de fourrage et l’intégration de produits alimentaires non conventionnels sont d’excellents points de départ pour optimiser la santé et la nutrition des bovins. Les parcs d’engraissement peuvent travailler avec un consultant, comme M. Burciaga, pour créer une stratégie d’alimentation personnalisée appuyée par la recherche et les données.

« Les pratiques d’aujourd’hui ne seront pas celles de demain », a déclaré M. Burciaga. « Les producteurs peuvent être plus efficaces en apportant des changements stratégiques qui améliorent le coût net de production. »

Historiquement, les stratégies de nutrition et de santé des parcs d’engraissement présentaient un défi unique en raison de la nature cloisonnée du travail avec les nutritionnistes, les scientifiques spécialisés dans la viande, les épidémiologistes et les spécialistes en médecine interne. Mais aujourd’hui, les producteurs de parcs d’engraissement peuvent avoir accès à toute cette expertise en un seul endroit lorsqu’ils travaillent avec une entreprise comme TELUS Agriculture, qui offre des services vétérinaires, des consultations nutritionnelles, le tri individuel du bétail, des logiciels de gestion des troupeaux et des services de marketing.