Connecter les Canadiens
La 5G transforme les salles de classe avec la réalité virtuelle, la réalité augmentée et plus
21 mai 2021
(AU-DESSUS) La pandémie a énormément accéléré l’utilisation des technologies chez les enseignants et les étudiants. Les outils d’apprentissage immersifs et collaboratifs rendus possibles par les réseaux mobiles de prochaine génération pousseront cette aventure encore plus loin. PHOTO PAR NICK MENZIES
Au Canada, le milieu de l’éducation s’est transformé radicalement depuis un an, alors que les fermetures d’écoles ont poussé les étudiants et leurs éducateurs vers un nouvel univers d’enseignement virtuel. Malgré l’aspect précipité de cette nouvelle ère d’apprentissage à distance, il est clair que ces classes virtuelles survivront à la pandémie.
L’essor de nouvelles technologies soutenues par l’expansion des réseaux 5G suscite une somme phénoménale de nouvelles possibilités dans le monde de l’enseignement traditionnel et virtuel. Les Canadiens doivent se préparer à un tout nouveau type d’école. Une école où les étudiants profiteront de formes hybrides d’enseignements en classe et en ligne, où ils développeront de nouvelles compétences dans le monde virtuel et où ils auront à répondre aux défis que poseront les nouvelles technologies.
TELUS compte rester à l’avant-garde de ces changements, d’une part grâce à la puissance de son réseau 5G ultrarapide, puis au moyen de diverses initiatives visant à faciliter l’accès aux technologies à tous les Canadiens.
Samer Geissah, directeur général de Stratégie de technologie à TELUS, a accordé une entrevue à MobileSyrup sur la 5G et sa promesse de transformer le monde de l’enseignement grâce à des expériences plus dynamiques qui faciliteront les apprentissages. PHOTO SOUMISE
« Je constate ce côté plutôt statique [de l’apprentissage] chez mes propres enfants. En grande partie, le processus consiste en un simple aller-retour de documents. Je crois que ces méthodes évolueront avec la 5G parce que les nombreux outils de collaboration en ligne seront aussi adoptés par les intervenants du milieu scolaire », nous dit Geissah.
MobileSyrup a également parlé à Sarah Prevette, fondatrice, présidente et chef de la direction de Future Design School. L’entreprise produit des ressources pour les écoles et les aide à créer des expériences d’apprentissage exceptionnelles.
« La pandémie a provoqué une adoption accélérée massive des technologies lesquelles, à mon avis, vont servir de fondation aux systèmes d’éducation du futur », soutient Sarah Prevette.
Avec les progrès de la 5G, puisés à même cette fondation, les étudiants canadiens pourraient bien se voir offrir de toutes nouvelles façons d’apprendre. Toutefois, un effort réel doit être fait pour nous assurer que l’accès à la 5G profite à tous les étudiants.
La technologie 5G facilitera la création d’environnements d’apprentissage virtuel et interactif, même sur des appareils d’entrée de gamme
Certains sont tentés de croire qu’une fois la pandémie passée, les étudiants retourneront en classe et reprendront leurs bonnes vieilles habitudes d’avant la COVID. Il n’en est rien.
Selon Prevette, les technologies adoptées durant la pandémie sont là pour de bon, tout comme les divers outils technologiques qui permettent aux étudiants de vivre des apprentissages expérientiels profonds.
« Je pense que cette numérisation de l’approche va se poursuivre ces prochaines années et que nous ne faisons qu’effleurer la surface des possibilités qui nous attendent », ajoute-t-elle.
Quand nous nous retournerons sur les bancs d’école, si nous le faisons, les enseignants vont probablement trouver de nouvelles manières d’intégrer les technologies à leurs méthodes de travail. Geissah renchérit en soulignant les nouvelles solutions collaboratives mobilisatrices, comme les campus en réalité virtuelle où l’on suit un cours en classe, mais dans un espace virtualisé. Contrairement aux vidéoconférences que nous connaissons, les classes en réalité virtuelle permettent des interactions plus dynamiques en remplaçant la vision vidéo 2D statique par une représentation numérique 3D des participants. À titre d’exemple, récemment, Microsoft a fait la démonstration de sa plateforme Mesh pour la création d’applications de réalité augmentée (RA) et virtuelle (RV). Dans l’une des démonstrations, des participants interagissaient dans un environnement virtuel où ils pouvaient discuter, bouger et s’échanger des objets virtuels. Avec ses nombreux avantages et sa faible latence, la 5G sera essentielle à la création réaliste de ce type d’interactions numériques en temps réel.
L’exploration en réalité augmentée est une autre façon fascinante d’améliorer l’expérience d’apprentissage avec la 5G. Dans un contexte de réalité augmentée, les étudiants peuvent se retrouver dans des situations qu’il leur serait impossible d’explorer dans la vraie vie. Google suggère déjà quelques exemples d’outils éducatifs qui font appel à la RA. Par exemple, la fonction de recherche Google peut afficher certains résultats en RA. Les gens cherchent et font apparaître différents animaux ou modèles 3D grandeur nature grâce à la réalité augmentée. Aussi, avec l’application Google Arts & Culture, vous pouvez visiter virtuellement les plus grands musées et lieux culturels du monde. Ce sont des outils qui existent déjà, mais la 5G aidera à les améliorer et à étendre leur utilisation au plus grand nombre.
La technologie 5G peut rendre accessibles à un coût moindre des expériences d’apprentissage uniques, comme celles faisant appel à la RA et la RV. Selon Geissah, la 5G permet aux appareils de gammes inférieures de s’intégrer à des expériences plus complexes, comme une classe virtuelle. Par exemple, un appareil Chromebook n’aurait sans doute pas la puissance requise pour accueillir une classe virtuelle en entier. Cependant, comme la 5G améliore la vitesse, la bande passante et la latence, les appareils d’entrée de gamme peuvent tirer avantage de l’infonuagique pour traiter les tâches intenses et retransmettre le tout à l’appareil, un peu comme la 5G améliore déjà les jeux en nuage.
« Une bonne part du traitement graphique plus intense se ferait côté réseau en fait, et comme la vitesse de réponse du réseau est tellement plus rapide, il est possible d’utiliser des appareils peu sophistiqués », nous explique Geissah.
Les expériences virtuelles représentent une autre option d’avant-garde pour les classes virtuelles. Geissah explique par exemple comment les étudiants pourraient réaliser les expériences de leur cours de chimie dans un environnement virtuel qui garantirait leur sécurité tout en leur permettant d’explorer et d’apprendre.
Au-delà de la classe virtuelle, de nouvelles façons d’aider les étudiants avec la 5G
Sans nier le côté fascinant des classes et des expériences en laboratoire virtuelles, la technologie 5G recèle des façons encore plus concrètes d’aider les étudiants.
Prevette souligne que l’école à distance a créé un certain manque dans la vie sociale et émotionnelle des étudiants en perturbant leur capacité à vivre des contacts humains en personne. Elle imagine l’enseignement du futur comme un milieu très souple, partagé entre des apprentissages à distance et du temps en personne, qui serait structuré de manière à soutenir le mieux-être psychologique des étudiants.
En même temps, Prevette fait valoir d’autres outils pratiques propulsés par la 5G et l’infonuagique, comme l’analyse prédictive, utiles aux enseignants. Comme dans le cas des classes virtuelles avec appareils d’entrée de gamme, la faible latence et les grandes vitesses de la 5G permettraient des transferts rapides de données de l’appareil de l’étudiant vers le nuage, où des programmes d’analyse prédictive pourraient reconnaître des problèmes potentiels en temps quasi réel.
« Imaginez un monde où la technologie peut reconnaître l’apparition imminente de problèmes et en aviser quelqu’un dans le système pour assurer un suivi et intervenir avant que la situation ne s’aggrave », nous dit Prevette.
En fin de compte, cela revient à ce que Prevette appelle « l’apprentissage exceptionnel », lequel prend vie quand les jeunes sont mobilisés et inspirés à multiplier par eux-mêmes leurs possibilités apprentissages.
« Le média peut favoriser l’apprentissage exceptionnel, mais le caractère exceptionnel de l’apprentissage ne dépend pas du média », conclut-elle.
L’accessibilité pour tous les Canadiens est primordiale
Étant donné les promesses de la 5G pour le milieu de l’éducation, son accès à grande échelle sera primordial.
« Le principal enjeu selon moi sera d’arriver à offrir un accès Internet rapide et fiable à tous les étudiants pour créer un environnement équitable où tous peuvent tirer parti des meilleures technologies de pointe », affirme Prevette.
Geissah souligne les efforts de TELUS pour étendre son réseau dans les régions rurales et éloignées, et nous fait remarquer que la 5G est maintenant accessible dans 81 villes et villages au pays et, que cette expansion se poursuit.
Geissah tient aussi à mentionner tous les efforts de TELUS pour garder les gens connectés, quelle que soit leur situation sociale ou financière.
À titre d’exemple, les responsables du programme de TELUS
Internet pour l’avenir
ont collaboré avec des commissions scolaires durant la pandémie pour offrir le programme aux familles dans le besoin qui ont des enfants à l’école, depuis la maternelle jusqu’à la fin du secondaire. Internet pour l’avenir offre aux familles à faible revenu admissibles en Colombie-Britannique, en Alberta et au Québec la possibilité d’obtenir un service Internet haute vitesse à un prix abordable.Il y a aussi le programme
Mobilité pour l’avenir
qui aide des jeunes de partout au Canada qui quittent leur famille d’accueil à rester connectés grâce à un appareil et à un forfait de services mobiles gratuits. « Le fait de ne pas pouvoir se le payer ne devrait pas empêcher certains utilisateurs d’accéder à ce service », selon Geissah.Les politiques du gouvernement creusent davantage le fossé numérique au Canada et empêchent certaines régions de bénéficier d’une connexion internet optimale.
Depuis 2000, TELUS a investi près de 240 milliards de dollars dans ses infrastructures réseau, ses licences de spectre et ses activités afin d’améliorer la couverture, la vitesse et la fiabilité de son réseau de calibre mondial et de connecter ses clients d’un océan à l’autre. Geissah pense qu’il est possible de connecter tous les Canadiens d’ici 2025 grâce à la convergence de plusieurs technologies (5G, accès sans fil fixe, fibre optique et satellites en orbite basse dans le Grand Nord). Cet objectif peut être atteint à l’aide de modèles de partenariat coordonnés et avec l’appui de politiques publiques fédérales, provinciales et municipales axées sur les résultats et mettant à disposition le spectre et le financement nécessaires.
La 5G sera synonyme d’une meilleure accessibilité
Ultimement, la 5G transformera de nombreux aspects de la vie au Canada, y compris dans le secteur de l’éducation. Qu’il s’agisse de permettre à des étudiants aux quatre coins du pays de collaborer et d’apprendre ensemble en ligne, ou de créer de nouvelles façons stimulantes d’enseigner, la technologie 5G pourrait changer la donne si elle est mise à contribution efficacement.
« Nous aimerions pouvoir répondre aux besoins réels de chaque étudiant et leur offrir le soutien immédiat dont ils ont besoin, puis tracer avec eux un chemin d’avenir qui leur correspond personnellement, nous dit Prevette. Je crois que la technologie est au cœur de cette vision. »
Mais pour concrétiser cette vision d’un apprentissage exceptionnel et personnalisé, le Canada a besoin des technologies qui y sont rattachées. Cela passe par l’expansion de la 5G, des enchères de spectre et plus.
« La 5G est la technologie qui mettra au monde les expériences d’apprentissage collaboratif fluides en nous donnant accès aux technologies nécessaires à ces nouvelles expériences virtuelles de classes à distance. »
Publié à l'origine en partenariat avec MobileSyrup.
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