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Lire l'articleNimmi Kanji
directrice générale, programmes à vocation sociale : TELUS Averti et TELUS pour l’avenir
Le sextage est une tendance étonnamment courante (mais risquée) chez les jeunes d’aujourd’hui. En tout, 56 % des jeunes déclarent avoir envoyé un sexto. Malgré cela, 49 % des parents n’ont pas discuté de cette pratique avec leurs enfants. Tout comme les autres conversations critiques et parfois inconfortables que nous avons en tant que parents, le temps est venu d’aborder le sujet du sextage et d’entamer un dialogue sur le respect et les relations saines, le consentement, la pression des pairs et la sécurité générale lorsqu’il s’agit de sextos et de grandir dans notre monde numérique.
Le sextage consiste à prendre, envoyer, recevoir ou transmettre des images ou des vidéos sexuellement explicites, généralement appelées par les jeunes des « images intimes » ou tout simplement des « photos ». Les gens, y compris les jeunes, envoient des sextos par SMS, sur des applications comme Snapchat, Instagram et WhatsApp, et même sur des plateformes de jeux. De nombreux experts considèrent le sextage comme une expression normale de la sexualité par le biais de la technologie, mais compte tenu de la portée et de la permanence potentielles d’Internet, les risques sont évidents.
Les jeunes peuvent sexter pour de nombreuses raisons, comme atteindre des objectifs sociaux, imiter leurs amis, se conformer à la pression des pairs ou simplement essayer d’être drôles. Ils peuvent également expérimenter avec le flirt et les rapprochements, en essayant d’établir une intimité ou d’impressionner une amourette. D’autres peuvent se sentir poussés à envoyer des sextos par des partenaires qui menacent de rompre avec eux s’ils n’envoient pas de photo. Dans des situations extrêmes, la sextorsion peut se produire : lorsque quelqu’un (généralement un étranger ou un tiers) s’empare d’une image et menace de la partager largement à moins d’être dédommagé par d’autres images ou d’obtenir une rançon. Bien qu’elle retienne souvent l’attention des médias, la prévalence de la sextorsion au Canada est très faible chez les jeunes.
Selon un nouveau rapport intitulé Les expériences de la cyberintimidation et du sextage des jeunes Canadiens pendant la pandémie de COVID-19 en 2021, le sextage est plus courant qu’on pourrait le penser.
L’étude de 2021 menée par PREVNet, un centre de recherche canadien qui s’attaque à la violence interpersonnelle chez les jeunes et promeut des relations saines, a révélé que chez les jeunes de 12 à 18 ans :
Lorsque vous abordez le sujet des sextos avec vos enfants, créez un espace de conversation sans jugement et parlez du sujet avec compréhension. Vous pouvez entamer la conversation en demandant simplement à vos enfants s’ils connaissent quelqu’un qui envoie des sextos ou si quelqu’un leur en a déjà envoyé. Pensez à discuter des caractéristiques d’une sexualité saine, du respect dans les relations, des limites personnelles, de la pression des pairs et des dangers potentiels de la permanence numérique (une fois que vous avez pris et envoyé une photo, ce qui se passe ensuite est généralement hors de votre contrôle). Rappelez-leur qu’il est normal de dire « non » et de ne pas céder à la pression des pairs pour partager des images intimes d’eux-mêmes ou d’autres personnes. Encouragez-les à réfléchir aux conséquences de leur comportement en matière de sextage :
Il est également important de discuter des dommages qui peuvent être causés lorsque le sexto ou l’image d’une personne est partagé avec d’autres personnes sans son consentement (15 % des jeunes ont déclaré avoir transféré une image explicite d’une autre personne sans son consentement). Prendre et envoyer un sexto est un choix personnel de l’expéditeur initial. Ce comportement est risqué, mais il n’y a aucune excuse pour partager ou transmettre un sexto de quelqu’un d’autre sans sa permission.
Rappelez à vos enfants que le partage ou la transmission d’un sexto d’une personne de moins de 18 ans est illégal. Il est également illégal de partager un sexto sans la permission de la personne (quel que soit son âge). Il est intéressant de noter que les jeunes sont souvent plus enclins à écouter lorsque vous leur dites que quelque chose est moralement inacceptable que si vous leur dites que quelque chose est dangereux ou illégal. Veillez donc à ce que votre conversation aille au-delà des considérations juridiques et discutez du fait que le partage des sextos d’une autre personne est moralement inacceptable et peut blesser la personne concernée pour le reste de sa vie.
Si votre enfant échange des sextos, rappelez-lui que le fait qu’il reçoive un sexto ne signifie pas qu’il a obtenu le consentement de le partager avec d’autres personnes. Si quelqu’un partage un sexto avec votre enfant, demandez-lui de se poser ces questions :
Si vos enfants se retrouvent dans une situation où leur propre image est partagée, sachez qu’il existe des mesures que vous pouvez prendre pour résoudre le problème et faire retirer l’image. Pour en savoir plus sur la façon d’avoir une conversation saine et positive avec vos enfants au sujet du sextage, consultez le guide TELUS Averti pour les parents intitulé Parler de sextage avec vos enfants, et consultez cette conversation intéressante (en anglais) avec la directrice scientifique de PREVNet, la Dre Wendy Craig, la psychologue clinique Areeba Adnan et l’animatrice Erica Ehm.
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